Le wing-chun kung-fu

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Le wing-chun kung-fu est un style du sud de la chine dont l'origine remonte au temple Shaolin. C'est un style de combat dont les mouvements sont très courts, rapides et le plus souvent en ligne droite. Sa simplicité et l'efficacité de ses techniques en font un système d'autodéfense unique. Dans le wing-chun kung-fu, la réponse à une attaque est le Chi sao. Le pratiquant de wing-chun cherche à couler instinctivement son corps autour de l'attaquant sans essayer de dominer par la force brute. À la force brute de l'attaque il faut répondre par la force douce, c'est-à-dire la passivité, l'élasticité. On contre-attaque aussitôt sur l'adversaire déséquilibré, qui s'est lancé dans une attaque brusque et confiante; ainsi on ne sacrifie rien de son énergie dans des mouvements violents et inutiles.

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Attaquer un expert de wing-chun, c'est un peu enfoncer une porte ouverte; on s'épuise vite à vouloir le suivre et tout mouvement violent aboutit dans le vide.

Le wing-chun est un style assez puissant pour le corps à corps. Ses contre-attaques (des mains ouvertes, des poings, des coudes ou des pieds au niveau des articulations de la cheville et des genoux) sont extrêmement rapides et puissantes. Il comprend des formes à mains nues, l'utilisation d'armes et le travail avec mannequin de bois.

Selon la légende, ce style fut créé par une nonne du Temple Shaolin : Ng Mui experte dans la "boxe du renard et de la grue". Elle transmit ce style de boxe à Yim Wing Chun et cette dernière l'enseigna à son époux, Leung Bok-Cho, qui eut pour disciple Wang Wa Bo, qui l'enseigna à Leung Tsan. C'est après la mort de sa femme que Leung Bok Cho nomma le style wing-chun-kuen pour lui rendre hommage.

Des tous les maîtres de ce style, le plus connu est Yip Man (1898-1972). Il réserva d'abord son enseignement à un nombre restreint de disciples et par la suite il décida d'accueillir un plus grand nombre d'étudiants. Son disciple le plus célèbre fut Bruce Lee.